L’ascension de l’électrique dans l’automobile.

L’ascension de l’électrique dans le monde de l’automobile.

On assiste à une ascension de l’électrique sur le marché de l’automobile depuis déjà plusieurs années et pour cause ! Les véhicules électriques ont un argument de taille qui pèse de plus en plus au moment de l’achat d’un nouveau véhicule : la réduction considérable des émissions polluantes qui fait écho à la conscience écologique qui s’installe dans le quotidien des usagers de la route. Ce message que portent les véhicules électriques s’inscrit dans la dynamique d’une transition écologique en marche.

L’électrique et son message porteur.

La démarche « éco-responsable ».

Les véhicules électriques font la promesse d’émettre moins de pollution. Mais qu’entend-on par cela ?

La pollution peut provenir de différentes sources : tout d’abord le bruit. C’est ce qui est appelé la pollution sonore ». Fini les pétarades et autres bruits provenant du véhicule.  Les électriques sont quasi silencieuse, le bruit reste très léger. C’est un dérangement en moins pour le propriétaire du véhicule comme pour le monde environnant. Mais si le bruit pouvait être une alerte supplémentaire de l’arrivée d’un véhicule, il faut désormais redoubler d’attention pour déceler la présence de ce dernier.

La pollution peut aussi provenir du rejet de CO2 dans l’air. Mais là encore il ne s’agit pas que du rejet d’échappement lorsqu’on roule avec le véhicule. La promesse de moins polluer en roulant à l’électrique est tenu. Les émissions des véhicules électrique est à minima divisé par deux comparé à un homologue thermique. Mais les rejets bien qu’ils soient faibles, restent présents.

En outre, la fabrication des batteries, leur acheminement, la recharge de ces dernières sont à prendre en compte dans le calcul de pollution lié à un véhicule électrique.

Diversité des produits, diversité du public.

En plus d’être l’étendard de la conduite respectueuse de l’environnement, les véhicules électriques se diversifient pour s’adresser à un maximum d’usagers. La construction de petits véhicules comme de gros SUV a conquis le marché. L’autonomie et la puissance sont sans cesse améliorées.

Cela séduit les conducteurs de gros engins comme de petites citadines. Mais le marché florissant ne s’arrête pas là puisqu’il concerne aussi les deux roues, les tricycles les quads. Ce souhait de s’étendre à différents types de véhicules différents a pour but de toucher un public plus large et de s’inscrire dans l’avenir.

La conscience écologique suffit elle pour rendre accessible à tous les véhicules électriques ?

L’électrique, luxe moderne ou accessible à tous ?

L’essor émane tout d’abord d’un choix de l’usager : celui de se tourner davantage vers ce genre de véhicule. D’après le ministère de la transition écologique et des territoires, entre le premier trimestre 2019 et le premier trimestre 2020, on observe un bon de + 146% de voitures particulières (VP) électriques immatriculées en France.

Source : écologie.gouv.fr

Lien : https://www.ecologie.gouv.fr/developper-lautomobile-propre-et-voitures-electriques

Mais la conscience écologique est-elle à la portée financière de tous ? Le prix d’un véhicule électrique est certes plus élevé que sur un même véhicule thermique neuf à l’achat mais cumule d’autres avantages financiers tout en répondant aux besoins de l’usager.

Dans un premier temps, le bonus écologique, aide financière d’état (soumis à conditions notamment de revenus) engage l’état à accompagner les acheteurs désireux d’entrer pleinement dans la transition écologique.

Dans un deuxième temps, à l’immatriculation du véhicule, les exonérations en Y1 permettent de réduire considérablement le prix payé pour l’obtention de la carte grise à son nom, pour un véhicule 100% électrique.

Enfin, la hausse du prix de l’essence à la pompe n’a fait que creuser l’écart entre le cout d’utilisation d’un véhicule thermique et celui de l’utilisation d’un véhicule électrique. Il est récurrent d’observer des aménagements dans les villes, spécialement conçus pour les véhicules électriques ou hybrides. Ils permettent de recharger ses batteries sur une place de parking de supermarché par exemple. Les bornes sont généralement payantes mais peuvent parfois être gratuite en libre accès. Il arrive aussi que des bornes soient mises en place par l’employeur pour que le véhicule puisse se recharger pendant que l’employé est sur son lieu de travail. Il faut aussi considérer les économies dues à l’entretien beaucoup moins important que sur les véhicules thermiques. Les composantes du véhicule ont tendance à moins s’encrasser et donc à moins s’user. L’entretien d’un véhicule, de manière générale, a un certain prix malgré tout.

L’hybride à mi-chemin.

Une autre solution, combiner l’électrique à une autre carburation de type diesel par exemple. C’est ce que l’on appelle la bicarburation.

Il existe tout un tas de combinaisons possible. La plupart mêlent une carburation dite « sale » à une carburation dite « propre ». La présence de l’électrique même si ce n’est pas à 100% reste un argument considérable pour le consommateur : c’est un pas de plus vers la réduction de son empreinte carbone et vers un mode de vie éco-responsable. L’hybride a aussi ses adeptes.

L’état accompagne dans une moindre mesure les usagers voulant acquérir un véhicule hybride grâce aux minorations dans certaines régions sur le prix total de la carte grise. Cette forte croissance de l’électrique dans le milieu de l’automobile aura-t-elle raison des véhicules thermiques ?

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